Tous les soirs notre guide Ahmed nous écrit le programme de la journée suivante, par exemple pour aujourd’hui:
Visite du temple à Edfu, qui a été construit pendant la période ptolémaique, c’est-à-dire grecque, de l’Egypte. Notre guide prétends que les bas-reliefs sont déjà un peu moins bien réussi. C’est un temple dédié à la divinité Horus (avec la tête d’un faucon), et de sa compagne Hathor. Chaque année une grande fête religieuse emmenait la statue de Hathor pour qu’elle aille visiter Horus et célébrer leur mariage (très similaire à la parade de l’arche de l’alliance). Dans ce temple on décrit la création du monde selon les égyptiens, avec la terre qui est venue à la surface de l’eau. Il y a aussi des scènes de description de la lutte entre le bien (Horus) et le mal (Seth).
Sur l’une des photos on voit que les chrétiens ont martelé les divités egyptiennes. On voit un plafond qui représente la divinité Nout, qui représente le ciel, une femme arquée qui joint les 4 points cardinaux (IMG_6291).
En sortant des musées il y a des souks et des nuées de vendeurs à la sauvette qui vendent des pacotilles, c’est un peu embêtant. Il y a deux dames françaises qui se sont fait bien embêtées aujourd’hui (car elles étaient isolées) : les vendeurs les entouraient et ne voulait pas les laisser quitter. L’une d’elle a voulu courrir et le vendeur a commencer à courrir derrière elle, heureusement un policier est intervenu mais les dames nous disent que les égyptiens ont des regards pervers et elles ne se sentent pas à l’aise (pourtant elles ont genre 40 ans). L’autre a été obligée d’acheter un truc pour s’en sortir. Un autre français s’est fait traité de “fils de pute” parce qu’il a refusé une offre, il y pas aimé et a failli se battre avec l’égyptien mais un policier (ou militaire, ils ont des carabines!) est intervenu.
Puis on navigue encore plus au sud et on va voir le temple de Kom Ombo. C’est un temple double dans le sens où il est dédié à deux (ensemble de) divinité: Horus, et Sobek, le dieu à tête de crocodile. Du coup les cours et les salles sont dédoublées.
Il y a des scènes concernant la fertilité. Un relief montre un inventaire des instruments de médecine, qui était très avancée en Egypte (IMG_6324).
Dehors, il y a un “nilomètre”, qui mesure la hauteur de la crue du Nil. Plus la crue est haute, plus les terres seront inondées, et les scribes du pharaons notaient car les impôts pour le pharaons augmentaient ! Pendant une période il y a eu des mauvaises crues pendant 7 années de suite, ce qui a créer une famine. Les habitants ont alors sacrifié une jeune fille vierge dans le Nil en lui liant les pieds et en attachant un poids. Pendant un certain nombre d’année ils ont continuer cette tradition mais au bout d’un moment ils ont remplacé la jeune fille par une poupée. Le nilomètre servait également de puis.
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